• Concours de nouvelles

    Bonjour!!

    Après une petite absence sur ce blog, je reviens pour vous faire découvrir la nouvelle que j'ai écrite à l’occasion d'un concours organisé par le site aufeminin.com ^^

    Je me suis aperçu très tard de ce concours et j'ai donc écris cette petite nouvelle en 4 jours :S j'aurais voulu la peaufiner un peu plus mais je n'en avais pas le temps ;)

    Concours de nouvelles

    Je vous laisse donc la lire, et si vous aimez, je vous invite à aller voter pour moi sur le site d'aufeminin.com
    (en cliquant sur le bouton     Concours de nouvelles    en haut de la page de ma nouvelle ;) Bien sûre il faut avoir Facebook pour voter) :

     

     

    Pensée dérobée


    « Ce conflit mondial qui opposa schématiquement deux camps a débuté… »

    Comme un écho lointain, je laisse cette phrase s’échapper de mon esprit sans en retenir aucun sens. Je n’y prête aucune attention, je suis focalisée sur cette traversée.

    Aurai-je pu imaginer un jour que quelqu’un comme moi, une fille sans intérêt particulier, puisse réaliser ceci. Après tout je ne suis qu’une petite lycéenne rêveuse et étourdie. Et pourtant j’ai effectué ce voyage en moins de temps qu’il m’en aurait fallu pour dire ouf. Mes jambes m’ont portées jusqu’en ces lieux sacrés qui me révéleront enfin ce que je veux savoir.
    J’ai traversé la rivière tumultueuse des craintes scellées et gravi le mont Souvenirs. J’emprunte alors un sentier qui me mène sur une plaine. Plaine curieusement calme après les tempêtes que j’ai dû traverser pour arriver jusque là. D’après la position du soleil, la matinée débute à peine et une légère brise printanière souffle sur cet étrange endroit. Je n’ai jamais parcouru un chemin aussi long. Bien sûr j’ai déjà tenté cette expérience plusieurs fois mais jamais avec un tel succès. Un sentiment de bien être et de satisfaction me submerge, je vais enfin savoir si son amour pour moi est sincère.
    Je m’élance ainsi. Espérant trouver ce pourquoi je suis venu jusque là. Je m’attends à le voir, à découvrir ses pensées les plus secrètes. Je le cherche, farfouille parmi ses souvenirs et désirs les plus chers.
    Je suis cependant arrivée dans cet endroit fantastique sans y déceler aucunes traces de ce que je convoite. Et si je m’étais trompée, si je n’avais pas pris le bon chemin, si… Non je n’envisage pas cette possibilité, je suis sûre de moi !

    « - A quoi rime tout ceci, si tu es si sûre de toi ?

    - Alice, fiches-moi la paix… Tu vas me déconcentrer ! »

    J’attends un instant, aucune réponse de ma chère cousine. Le calme revenu dans mon esprit, je peux désormais continuer mon acensions vers les portes du désert de son cœur.
    Est-il réellement vide où y trouverai-je une petite lueur de tendresse ?

    J’aperçois au loin ses parents, ses amis et son petit frère. Il m’accompagne alors silencieusement pour le reste du chemin. C’est seulement quelques kilomètres plus loin que mon regard se porte sur un halo lumineux. J’y distingue un endroit reclus, perceptible seulement par les reflets du sable doré éparpillé au delà d’une arche florale. L’adrénaline monte en moi, j’ai enfin atteint le but de mon épopée.
    Je m’arrête pourtant lorsque j’arrive aux portes de cet immense désert. J’hésite. Ferai-je le bon choix en violant ces lieux interdis ?
    Bien déterminée à donner un but à cette quête, j’avance alors d’un pas et pénètre dans ce lieu sacré.

    « Oliäna, que fais-tu ? »

    Ignorant la voix de ma cousine je relève la tête. Les reflets dorés du soleil sur le sable m’éblouissent. Je me cache les yeux.

    « Oliäna ! »

    Tout devient noir. Je n’arrive pas à les rouvrir. Engloutis par un tourbillon vide, je reprends petit à petit mes esprits pour apercevoir Madame Martin, devant le tableau, qui continue son discours passionné sur l’histoire du pays.
    Je tourne alors la tête, furieuse, vers le bureau d’Alice qui me regarde d’un air désapprobateur.

    « - Tu n’as pas le droit de t’immiscer dans l’esprit des gens pour découvrir ce que bon te chante ! Me dit-elle dans un chuchotement.

    - Parce que toi tu as le droit de t’immiscer dans le mien ? »

    Portant mon regard sur lui, deux bureaux devant moi, je repense nostalgiquement au moment où j’allais enfin franchir ses portes, si intimes soient-elles.


    Merci à ceux qui ont eu le courage de lire jusqu'au bout!

    Concours de nouvelles



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